La semaine dernière, vous avez très certainement lu notre article sur l’influence de la recherche vocale sur le SEO. Une nouvelle information provenant de MediaPost, nous indique une fois de plus que recherche vocale n’en n’est qu’à ses débuts. On parle souvent de Google car le moteur de recherche américain créé par Larry Page et Sergey Brin domine le marché avec plus de 95% de PDM en France. Une fois n’est pas coutume, on vous parle de Bing aujourd’hui !
25% des requêtes réalisées sur moteur de recherche de Microsoft sont vocales.
Alors vous allez me dire « Mais comment Bing peut-il arriver a un tel résultat ? » Et bien il faut savoir qu’Amazon et Apple n’y sont pas pour rien. Depuis le lancement d’iOS 7, si vous ne spécifiez pas que vous souhaitez effectuer votre recherche vocale sur Google, l’assistant vocal SIRI va utiliser Bing pour trouver la réponse à votre demande. Les quantités d’informations collectées permettent ainsi au challenger de Redmont de mieux comprendre les requêtes et de s’y adapter continuellement.
Plus récemment, le mastodonte du E-commerce a lancé « Amazon echo », un assistant personnel vous permettant de lancer votre playlist préférée sur Spotify, commander une pizza, connaitre la météo du jour, faire venir un Uber en bas de chez vous, éteindre les lumières de votre salon et bien sûre commander sur Amazon. Vous l’aurez compris, les possibilités sont infinies. Sauf que pour offrir une expérience utilisateur à la hauteur des espérances, Alexa (la madame virtuelle à qui vous parlez dans la jolie boîte noire) transmet la requête à Bing lorsque la réponse n’a pas été trouvé sur ce qu’on appellera le « parc d’applications ».
Ces recherches vocales sont plus longues que les recherches frappées. Une recherche textuelle contiendra le plus souvent entre 1 et 5 mots, alors que les recherches vocales doivent généralement tenir compte de 6 à 10 mots-clés. Dans son Interview pour MediaPost, le directeur SEM du Clic&Morter Macsys indique que Même si actuellement Macsys s’appuie sur une stratégie de positionnement engloutissant pas moins de 35 millions de mots-clés, la recherche va bien au-delàs de ça. La recherche ne peut se cantonner uniquement aux mots-clés comme on l’imagine souvent aujourd’hui. La compréhension des mots-clés n’est qu’un tremplin dans une compréhension plus globale de toutes les interactions qu’il peut exister entre le consommateur et le produit à la fois en ligne et hors ligne.
Un même résultat peut refleter un grand nombre de requêtes interprêtées de façon très variées. S’ajoutent aussi d’autres complexités comme par exemple l’intonation de la voix qui peuvent altérer plus ou moins la demande.