De récentes annonces laissent présager la fin de nombre de logiciels SEO. Pourquoi ? Commençons par le commencement …
Comment fonctionne un logiciel SEO ?
La plupart des logiciels SEO vont récupérer des informations sur les moteurs de recherche. Parlons ici de Google, qui reste le leader, en tout cas en France. Ceci s’appelle du « scrap ». C’est un peu comme si vous faisiez du scrapbooking avec du WEB afin de construire un tableau de bord à partir de diverses sources : Quel est mon positionnement sur tel mot clef ? Mon logiciel va le chercher sur la page X des résultats Google. Quelle est la concurrence ? Mon logiciel va le chercher en entête de la première page de Google. Etc.
Ainsi, la première source des logiciels SEO étudiant le positionnement de votre site WEB est Google lui-même ; au travers de ses pages de résultat ou au travers de ses API. Les logiciels en question allaient « grabber » les infos sur un service, donc, tiers.
Alors, qu’est-ce qui vient perturber ces logiciels SEO ?
Tout simplement que Google commence à supprimer, à interdire les scraps de son contenus. Google empêche en effet de plus en plus les applications tierces de « voler » ses contenus. Il n’était déjà pas évident d’accéder à toutes les API de Google … Par exemple, pour pouvoir utiliser l’API Google Adwords, il fallait remplir des conditions spartiates.
Ainsi, nombre d’application d’analyse de positionnement (SEOMOZ, Ahrefs, etc.) ne peuvent plus remplir leur missions initiale correctement et abandonnent leurs activités.
Pourquoi Google interdit-il le Sraping ?
Pour être franc, nous ne le savons pas. Il n’y a pour l’heure pas de communication officielle sur le sujet. L’hypothèse la plus probable est que la montée en charge de Google sur le WEB sémantique, notamment par le biais de son Knowledge Graph incite le leader de la recherche WEB à protéger ses données, dont la mise en forme et le rendu intelligible va selon toute vraisemblance se monnayer.
Quelle solution pour l’analyse des positions ?
Ce n’est pas une surprise pour nous. De toute façon, nous le disions depuis un certain temps : le scrap de Google, c’est has-been. En effet, comme nous l’indiquions dans cet article sur les limites de l’analyse classique du positionnement, la position « empirique » donné par Google à un instant T en un espace X n’a plus lieu d’être. Il faut désormais penser en positionnement relatif avec de nouveaux outils tels que Ranking Alive, qui aborde le sujet d’une manière tout à fait inédite, et que l’actualité conforte en périmant les systèmes traditionnels.