Vous le savez peut-être déjà, la vitesse de votre site est un facteur à ne jamais négliger. Pourquoi ? Car notre ami Google tient absolument à ce que l’information soit le plus facilement accessible, et cela passe forcément par les facteurs temps et ressources. Pour identifier rapidement les causes de ralentissement, les ingénieurs de Google nous ont mis à disposition un outil appelé Page Speed Insight.
Tout d’abord, entrez votre URL et laissez Page Speed Insight réaliser deux tests de performance. Le premier en tant qu’appareil mobile et le second en tant qu’ordinateur. Après les quelques secondes d’analyse, l’outil vous fournira une note pour chacun des supports ainsi qu’une liste des améliorations à apporter.
Quelles sont les attentes de Google ?
1. La compression, tu utiliseras
On est d’accord, il n’est pas toujours possible de compresser toutes les images en SVG, mais il faut bien avouer que charger une énorme image pour un affichage à 20% n’a aucun intérêt. Faites preuve de bon sens, Google vous remerciera autant que vos visiteurs.
Pensez aussi à autoriser la compression des fichiers sur votre serveur Web. Vos fichiers seront alors compressés au format gzip, et le temps de téléchargement des ressources sera diminué.
Enfin, faites en sorte que vos fichiers HTML, CSS et Javascript soient les plus légers possibles. Plusieurs outils comme cssmin.js ou JSMin, pouvent vous venir en aide.
Notez bien que PageSpeed Insights vous permet de télécharger en un clic toutes ressources optimisées ! Elle n’est pas belle la vie ?
2. La mise en cache, tu exploiteras
La mise en cache permet de réduire le délai d’affichage dès la seconde visite de votre internaute. Les ressources statiques sont ainsi stockées pour une durée définie sur l’ordinateur de votre visiteur. Pour que la mise en cache soit utile, il est recommandé de stocker les données entre une semaine et un an. A vous d’adapter la durée en fonction de votre site.
3. Les redirections à gogo, tu éviteras
Les redirections sont parfois inévitables dans le cadre d’une modification technique importante ou la refonte de votre site Web. Une redirection c’est bien, deux redirections successives ça passe, mais trois ça commence à faire beaucoup !
Autre cas spécifique, certains d’entre vous ont fait le choix d’afficher leur site « mobile » dans un sous-domaine (m.mon-site.com). Sachez qu’il vous est possible de gagner en performance en optant pour une version responsive design.
4. Le contenu visible, tu prioriseras
En théorie, lorsque vous commencez à lire la première page d’un bouquin, vous n’allez pas tout de suite passer à la dernière. Pour le Web, c’est le même principe. Votre site Web doit d’abord afficher le contenu situé au-dessus de la ligne de flottaison. Le reste du contenu (accessible en scrollant) sera alors chargé dans un second temps. Il est donc recommandé de différer le chargement des ressources dites secondaires. Vos fichiers JavaScript pourront par exemple être chargés en bas de page.
5. Ton serveur, tu boosteras
Google est attentif aux performances de votre serveur. Le temps de réponse ne doit jamais dépasser la barre des 200ms. Des dizaines de paramètres peuvent expliquer les latences des réponses comme des requêtes de bases de données, un Framework un peu vieillissant, voir même un manque de ressources processeur/RAM. N’oubliez pas que dans le numérique, il y a quand même un peu de mécanique 😉 Alors mesurez, testez, optimisez.
Bonus : Automatisez l’optimisation
Sachez qu’il est possible d’intégrer le module Page Speed directement sur votre serveur Web (Apache ou Nginx). Vos ressources seront alors optimisées de façon dynamique.
Pour ceux qui ne voudraient pas aller aussi loin, il existe aussi une API qui vous permettra de vous renvoyer votre score et les optimisations attendues.
